Une femme qui porte les initiales de E.G, a grandi dans le Connecticut avec une large partie de son cerveau en moins sans que cela n’impact sa vie. Elle a un diplôme de Master, elle a suivi selon la presse une carrière professionnelle impressionnante et elle est même bilingue après avoir appris le russe comme deuxième langue. Jeune, elle a appris par hasard qu’elle avait un cerveau atypique alors qu’elle passait un scanner de routine.
Les médecins disaient à E.G que son cerveau « n’avait aucun sens ». Un docteur semblait même ennuyé de découvrir qu’elle n’avait pas de problèmes de langage particulier, car la partie gauche du cerveau qui lui manque est généralement associée aux capacités linguistiques. Au contraire, des scientifiques du MIT qui étudient son cas ont même découvert qu’elle avait des capacités en vocabulaire exceptionnelles (2% de la population seulement peuvent prétendre à de telles capacités).
En étudiant le cerveau de E.G, les scientifiques du M.I.T ont découvert que l’hémisphère droit de son cerveau a suffi pour qu’elle développe de grande capacité littéraire et linguistique bien que traditionnellement, c’est le côté gauche (et qui manque à E.G) qui est assimilé au langage.
Avant E.G, des enfants qui souffraient d’épilepsie furent amputés d’une partie de leurs cerveaux sans que cela n’impacte leurs capacités cognitives. Selon une neuroscientifique citée par « wired » cela montre qu’une bonne partie du cerveau serait peut-être superflue.
On vous a souvent dit qu’il vous manque une case ? Eh bien voici la preuve que ce n’est pas une fatalité.